DUNS SCOT

D U N S   S C O T

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  Gérard Sondag, "Quelques aspects de la philosophie de l'esprit de Jean Duns Scot",
in : Dialogue, XXXIX (2000), Janvier 2000, 461-73

In reaffirming the intimate link between mind and life, John Duns Scotus is faithful to Augustine. His conception of the rational soul, however, differs from Augustine's trinitarian image, since he stresses the difference between intellect and memory on the one hand, and will on the other hand. He also departs from Augustine by attributing, in his theory of intelligible species, a real, if partial, causal role to the external object in their generation. The principle that there cannot be more reality in an effect than in its cause is true only of the total cause, and not of a partial cause, because an inferior partial cause can concur with a superior partial cause, such as the intellect, to produce a common effect, the perfection of which surpasses its own.

  Gérard Sondag, "Pascal et Duns Scot sur les états de la nature",
in : Revue des Sciences Philosophiques et théologiques, tome 83, n° 1, Janvier 1999, 103-117

The centre of Pascal's "Pensées" holds on the traditional doctrine on the states of human nature. But Pascal reduces these to two : before and after the Fall. A comparison with the scholastic's doctrine, especially Duns Scotus's (constituted, fallen and restored natures) brings out important differences despite certains similarities. However, both Duns Scotus and Pascal agree, to a certain point at least, in their descriptions of contrary wishes in man 'pro statu isto' which find their origin in the Epistle to the Romans and the Epistle to the Galatians

  Gérard Sondag, "Rasprava izmedu filozofa i teologa u Proslovu Ordinatio Ivana Duns Skota",
in : Anto Gavric O. P. (priredio), Ljubav prema istini, Dominikanska naklada, Janvier 2000, 331-341.



  Jacob Schmutz, "L'héritage des Subtils. Cartographie du scotisme de l'âge classique",
in : Les Etudes philosophiques, , Janvier 2002, pp. 51-81

Cette étude offre un panorama du scotisme des XVIe et XVIIe siècles et tente d’apprécier son influence sur la culture philosophique de l’âge classique. On analyse successivement son développement interne, au sein de la scolastique franciscaine, et son influence externe, à travers les emprunts d’arguments scotistes dans la tradition jésuite et leur présence récurrente dans les nouveaux systèmes philosophiques modernes. On s’est également efforcé de donner un maximum de références bibliographiques pour faciliter d’autres recherches.

  Jacob Schmutz, "Du péché de l'ange à la liberté d'indifférence. Les sources angéliques de l'anthropologie moderne",
in : Les Etudes philosophiques, , Avril 2002, pp. 169-198

Cette étude entend mettre à jour l’influence de l’angélologie scotiste sur le développement des doctrines modernes de la liberté d’indifférence humaine dans la tradition jésuite et franciscaine. Cette archéologie médiévale permet de démontrer l’articulation complexe qui existe entre logique et éthique dans la scolastique, à la faveur d’une réflexion sur les rapports entre les actes de la volonté et les instants temporels, l’applicabilité des distinctions logiques entre sens divisé et sens composé à l’action ou encore le rapport entre causalité contingente et liberté d’indifférence

  Gérard Sondag, "Métaphysique et théologie dans les Prologues de la Lectura et de l'Ordinatio (1ère partie) de Jean Duns Scot",
in : in : La servante et la consolatrice (la philosophie dans ses rapports avec la théologie au Moyen Age, Paris, Editions Vrin, 2002, 117-128.

Cet article expose d'abord succinctement les rapports entre philosophie et théologie tels qu'ils se présentent de façon générale chez Duns Scot. Puis, il analyse de façon détaillée ces rapports dans la première question des Prologues parallèles de la Lectura et de l'Ordinatio. Cette question demande "s'il est nécessaire qu'un enseignement soit surnaturellement révélé à l'homme dans l'état présent". Duns Scot met en scène les "philosophes", c'est-à-dire les partisans d'un Aristote revu par Averroes, et les "théologiens", c'est-à-dire les docteurs catholiques, qui s'opposent sur cette question. Les premiers répondent négativement, au motif que l'homme connaît naturellement tout ce qu'il peut connaître. Duns Scot répond positivement au nom des seconds. D'une part, il trace la limite entre ce que l'homme peut apprendre par lui-même et ce qui doit lui être enseigné et révélé. D'autre part - et de façon plus originale - il explique comment il est possible que l'homme reçoive et comprenne naturellement un enseignement révélé surnaturellement.